Indélébiles


Le passage des enfants dans le corps des femmes.


Le souvenir du premier regard échangé - où de celui qui permet de reconnaître cet enfant là comme le sien.


Les peurs innombrables qui nous saisissent dès qu’ils naissent.


La fierté du premier mot, de la première fois en vélo sans roulettes, du premier diplôme, 

des premières sorties sans nous où ils rentrent à l’heure. Fierté aussi lorsqu’ils sont vraiment gentils, capables d’altruisme. Comme là, quand du haut de leur 6 et 10 ans ils vident le lave-vaisselle, descendent le linge, débarrassent, m’aident à préparer les légumes car ils comprennent que je suis fatiguée par la grossesse.


La déception des premiers mensonges. 


Les rares fois où la confiance est trahie.


La dernière nuit où ils sont venus chercher du réconfort. Le dernier câlin sans retenue avant qu’ils ne soient trop grands.


Les mots transformés : calafifices, étoiles d’araignée, le Chapon où vivent les chaponnais …


Indélébiles oui, tous ces souvenirs jalonnant ma mémoire. 

Indélébiles enfin, les ridules au coin des yeux,

traduisant « un peu » la  fatigue de l’éducation mais « surtout » la quantité de rires et de sourires échangés avec mes enfants.


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