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Affichage des articles du janvier, 2022

Persévérer

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On attendait impatiemment un concert, reporté maintes fois puis raté en septembre car j’ai accouché. Là, j’avais trouvé des billets dans une autre salle, toute petite, à deux heures de la maison tout de même. Samedi est arrivé et, miracle, personne n’a le COVID chez nous et le chanteur non plus 😉. On allait donc pouvoir utiliser nos 5 billets pour passer un bon moment en famille. J’ai trouvé un hôtel dans la matinée, pris quelques affaires et nous comptions partir en milieu d’après-midi.  Biensur le départ a été compliqué, entre les disputes des garçons et le psychodrame du rangement de leur chambre, nous sommes montés dans la voiture déjà exténués. Il en faut parfois du courage, comme parent, pour faire des choses « quand même ».  Pour y aller, malgré les cris qui ont précédé la sortie, l’effort d’organisation, la fatigue.  Pour y aller, même quand la motivation s’est évaporée tant l’inertie familiale est lourde.  À l’heure de partir, le grand a oublié de rentrer ses poules. Le moyen

Aller voir la mer

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Période d’incertitudes multiples.  Et cette petite phrase qui résonne dans ma tête à chaque fois que je pense à vous: quand se reverra-t-on?  À cette question récurrente depuis le début de la pandémie, pas de réponse. Mais une posture: on se voit à chaque fois que possible, ne sachant pas quand une prochaine rencontre se présentera. On crée les occasions, au prix d’un effort certain, néanmoins amplement récompensé.  Ces dernières semaines nous avons fait le plein d’amitié et d’amour. Avalé des kilomètres, oublié notre fatigue, soigneusement évité les sujets de discussion qui divisent pour profiter des moments ensemble et se rappeler nos points communs. Nous avons présenté Louis autour de nous. Nous avons  fabriqué une vingtaine de sortes de gâteaux de Noël (grâce à diverses techniques de portage du bébé !) pour remplir toutes les boîtes et les sachets comme chaque année, et les offrir. Histoire de ne pas se dérober même si tout est plus «compliqué» et de faire une courte visite à cet e

Superman

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 Mon bébé se réveille. Il est mignon: il s’étire, sourit, fait de petits bruits. C’est mon troisième enfant, et avec lui j’ai découvert que superwoman n’existe pas, ou en tous cas que je n’en suis pas une. Il est 8h, mon bébé de 3 mois a dormi comme un loir depuis minuit trente et pourtant  je suis fatiguée. Dans ma tête pèse tout ce qui n’est toujours pas fait: papiers, bagages de retour de vacances à vider, linge, devis pour la maison, projets pour l’hôpital à faire avancer. Je pense avec dépit à ce que je voulais réussir à boucler avant d’accoucher et qui se trouve toujours inachevé. À ma journée hyper remplie sans pouvoir toucher à ces tâches en suspens.  Car le jour, mon « bébé aux nuits calmes » a besoin d’être allaité 7-8 fois.  De jouer. D’être porté. Alors je cuisine, je range, je débarrasse la table, je fais les courses « en portant ». J’échange des sourires incroyables avec lui, de la tendresse.  Mais parfois -souvent- à la fin de la journée , la culpabilité m’envahit devant