Mais qui sont les infirmiers anesthésistes?


Hier, c’était la journée internationale des infirmier(e)s. 

J’ai du retard, mais je tenais vraiment à écrire quelque chose.
Un vrai merci, tout particulièrement adressé aux infirmier(e)s anesthésistes que je côtoie quotidiennement dans les blocs, les salles de réveil, les salles...de pause.

Pourquoi je les remercie?
Tout d’abord pour m’avoir appris les bases, communes à nos métiers. Ensuite parce que sans eux je ne peux pas faire correctement mon travail auprès des patient(e)s.
En anesthésie nous sommes un tandem.

Les médecins s’appuient sur les infirmiers et infirmières avec lesquels ils partagent beaucoup de compétences

Une fois le malade endormi, souvent, le médecin quitte la salle, et c’est l’infirmier qui vous garde, vous, patients, en sécurité jusqu’à notre retour. 
Il veille sur vos organes et sur votre âme. S’assure que vous retrouverez vos esprits plus tard par une anesthésie justement dosée. 

Il anticipe votre réveil, évite ou limite grandement la souffrance post-operatoire. 

Il n’oublie pas que vous êtes une personne et non un corps opéré. Tient votre main.
Préserve votre intimité en s’assurant qu’à l’exception du champ opératoire, vous êtes bien couverts, à l’abri des regards indiscrets.
Il garde vos secrets, ces choses qu’on dit parfois lorsqu’on est dans un demi-sommeil.

Lorsque l’intervention a lieu sans anesthésie générale, il vous parle, s’intéresse à votre famille, à votre métier. Parfois Il vous adresse des mots en guise de bouée, et quand la panique vous guette il sait mettre votre esprit en lieu sûr.
Il a reste empathique avec de parfaits inconnus même en cas de crachats ou vomissements qui ne l’épargnent pas.

Il sait prendre en charge les urgences, perfuser, ventiler, intuber, transfuser, pratiquer un massage cardiaque, bref connaît tous les gestes qui sauvent.
Et en plus, il gère les stocks de médicaments et de matériel. 

Ils font tout ça, ces collègues compétents avec lesquels je travaille chaque jour. 

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