Le manteau blanc




 Je l’observe, de l’intérieur de la maison. 

Mais j’ai ouvert une fenêtre quand même. 
Pour vérifier. Pour être sure. 
Que je n’avais rien oublié depuis la dernière fois.
Que ça sentait bon la neige. 
Que les sons étaient assourdis. 
Que les couleurs avaient disparues au profit d’un contraste saisissant.
J’ai ouvert la fenêtre pour voir de plus près les beaux, gros flocons tomber doucement.
Tout à l’heure je chercherai les enfants, et nous aurons tous trois le même âge. 
Chacun aura le privilège de faire les premières traces quelques part.
On entendra les bottes s’enfoncer dans la neige. 
Le bout du nez sera rougi par le froid.
Ensuite on rentrera bien au chaud. 
Charlie ira chercher de quoi allumer le poêle.
On regardera le feu, tranquilles, avec un chocolat chaud.
Décembre et ses merveilles, ce mois où même les grands sont des enfants.

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